samedi 7 avril 2018

Jamais aussi près de la fin


·         Gréement
            Le gréement est maintenant satisfaisant. J’installe et règle provisoirement ridoirs et emmagasineur. Le mat présente une quête de 5 cm environ, à corriger si nécessaire lors des essais

                travaux de peinture encore et encore, installation d'un hublot.

·         Voiles
Le relevé de cotes établi suivant la fiche utilisée par la voilerie est transmis mi-janvier.
Ce relevé indique des cotes que j’appellerai « cotes gréement » la voilerie fabrique ensuite les voiles en tenant compte des éléments les constituant : par exemple les renforts d’angle, la têtière, la mode fixation au mât et à la bôme (ralingue ou coulisseaux) et en respectant les règles de jauge du maraudeur qui fixent certaines cotes maximum (guindant, chute,  perpendiculaire du point d’amure et une surface maximum)
 Sans nouvelles de l’avancement de ma commande je demande en février les plans des voiles à fabriquer. Je m’aperçois alors que le foc est beaucoup trop grand, sa surface est même supérieure à celle imposée par la jauge. Je procède alors à un nouveau relevé de cote en utilisant les drisses afin de fournir les cotes réelles de cette voile.


·         Supports de transport
Pour transporter le mât sur la route j’équipe la remorque de supports. A l’arrière il est extensible afin de faciliter l’installation du mât sur le bateau.


·         Lest
Les lingots de plomb préfabriqués depuis plusieurs mois sont présentés dans le logement prévu dans la quille. Je m’aperçois que cet espace est trop petit, pour réduire le volume de ce lest je le transforme en 3 éléments compacts en utilisant la méthode de fonderie : modèle et moule en plâtre. Je m’interroge sur sa position qui me semble un peu trop à l’avant du centre de gravité du bateau, après avis de l’architecte j’envisage de le répartir dans la quille caisson. Au cours de premier essai j'ai pu constater que la répartition le long du puits de dérive donnait satisfaction.



·         Dérive
           La dérive est mise en place et son palan est installé. Lors des essais je constate que cela fonctionne bien, il me reste à poser un taquet pour la maintenir relevée.




·         1ere mise à l’eau le 30 mars 2018
C’est avec émotion que je vois mon bateau descendre de sa remorque pour le premier contact de sa carène avec l’élément liquide. La cale de mise à l’eau de la base de Sireuil sur la Charente est parfaite ; par contre suite à l’abondante pluie de ces dernières semaines le courant est fort et je ne suis pas à l’aise avec le valeureux moteur que m’a donné Claude, il faut dire que je ne lui fais pas vraiment confiance (au moteur). Après réflexion sur la façon de quitter le quai la coque frotte un peu le ponton et même la pile du pont. Grosses frayeurs. Ça y est, il flotte et bien dans ces lignes, je vous laisse apprécier.     Mes inquiétudes concernant le moteur ne sont finalement pas justifiées ; le « Seagul » aussi ancien que les premiers plans du maraudeur fonctionne très bien, il n’est pas très conforme aux dernières normes anti-pollution et se fait bien entendre ; sans importance. Quelle satisfaction et quel plaisir. 3 petits tours et retour à la cale, la remontée sur la remorque m’indique le réglage nécessaire des rouleaux arrière, le transport sur la route est lui aussi tout à fait satisfaisant.




·         Et ensuite
J’espère recevoir mes voiles fin avril, le programme de Mai est chargé : participation au « National Maraudeur » si possible test de redressement, voir de retournement avec François Vivier peut être.
Je touche au but !!