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Gréement
Le
gréement est maintenant satisfaisant. J’installe et règle provisoirement
ridoirs et emmagasineur. Le mat présente une quête de 5 cm environ, à corriger si nécessaire lors des essais
travaux de peinture encore et encore, installation d'un hublot.
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Voiles
Le relevé de cotes
établi suivant la fiche utilisée par la voilerie est transmis mi-janvier.
Ce relevé indique des
cotes que j’appellerai « cotes gréement » la voilerie fabrique
ensuite les voiles en tenant compte des éléments les constituant : par exemple
les renforts d’angle, la têtière, la mode fixation au mât et à la bôme
(ralingue ou coulisseaux) et en respectant les règles de jauge du maraudeur qui
fixent certaines cotes maximum (guindant, chute, perpendiculaire du point d’amure et une surface
maximum)
Sans nouvelles de l’avancement de ma commande
je demande en février les plans des voiles à fabriquer. Je m’aperçois alors que
le foc est beaucoup trop grand, sa surface est même supérieure à celle imposée
par la jauge. Je procède alors à un nouveau relevé de cote en utilisant les
drisses afin de fournir les cotes réelles de cette voile.
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Supports de transport
Pour transporter le
mât sur la route j’équipe la remorque de supports. A l’arrière il est
extensible afin de faciliter l’installation du mât sur le bateau.
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Lest
Les lingots de plomb
préfabriqués depuis plusieurs mois sont présentés dans le logement prévu dans
la quille. Je m’aperçois que cet espace est trop petit, pour réduire le volume
de ce lest je le transforme en 3 éléments compacts en utilisant la méthode de fonderie :
modèle et moule en plâtre. Je m’interroge sur sa position qui me semble un peu
trop à l’avant du centre de gravité du bateau, après avis de l’architecte
j’envisage de le répartir dans la quille caisson. Au cours de premier essai j'ai pu constater que la répartition le long du puits de dérive donnait satisfaction.
· Dérive
La dérive est mise en place et son palan est installé. Lors des essais je constate que cela fonctionne bien, il me reste à poser un taquet pour la maintenir relevée.
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1ere mise à l’eau le
30 mars 2018
C’est avec émotion
que je vois mon bateau descendre de sa remorque pour le premier contact de sa carène
avec l’élément liquide. La cale de mise à l’eau de la base de Sireuil sur la
Charente est parfaite ; par contre suite à l’abondante pluie de ces
dernières semaines le courant est fort et je ne suis pas à l’aise avec le
valeureux moteur que m’a donné Claude, il faut dire que je ne lui fais pas
vraiment confiance (au moteur). Après réflexion sur la façon de quitter le quai
la coque frotte un peu le ponton et même la pile du pont. Grosses frayeurs. Ça
y est, il flotte et bien dans ces lignes, je vous laisse apprécier. Mes inquiétudes concernant le moteur ne sont
finalement pas justifiées ; le « Seagul » aussi ancien que les
premiers plans du maraudeur fonctionne très bien, il n’est pas très conforme
aux dernières normes anti-pollution et se fait bien entendre ; sans
importance. Quelle satisfaction et quel plaisir. 3 petits tours et retour à la
cale, la remontée sur la remorque m’indique le réglage nécessaire des rouleaux arrière,
le transport sur la route est lui aussi tout à fait satisfaisant.
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Et ensuite
J’espère recevoir mes
voiles fin avril, le programme de Mai est chargé : participation au
« National Maraudeur » si possible test de redressement, voir de
retournement avec François Vivier peut être.
Je touche au but !!