mardi 28 novembre 2017

Peinture acte 1



·         Peinture
Comme je m’y attendais les travaux de peinture ne sont pas les plus passionnants. Ponçage, enduit, re-ponçage, peinture d’impression, re-ponçage, 1 ere couche de peinture, re-ponçage, 2 ieme couche de peinture, et ainsi de suite …
Constats :
1.    La peinture bleu foncé est très joli mais elle me semble bien fragile, en effet elle se raye trop facilement à mon gout. Il s’agit d’une peinture polyuréthane mono composant.
2.    J’avais décidé de peindre l’ensemble pont, roof, cockpit en blanc cassé. Je pense remplacer ce blanc par un gris clair qui sera moins éblouissant.
3.    J’ai réalisé une peinture antifouling noire mat, ce n’était pas indispensable car le bateau ne séjournera pas longtemps dans l’eau.



·         Cravate
Pour souligner la silhouette de la coque je réalise une cravate de couleur blanche peinture que j’utiliserai également pour le pont, cabine et cockpit. J’ai dû refaire à plusieurs reprises le tracé de celle-ci. Elle était successivement recouverte par les différents travaux de peinture de la coque.
Sa hauteur est de 5 cm en projection sur un plan vertical, sur la coque elle varie de 5 à 25 cms. Je me suis inspiré des différents décors des autres bateaux et des conseils toujours très utiles de mon ami Jean Louis.
Je suis satisfait du résultat.

·         Gréement et voiles
J’attends le gréement dans les prochaines semaines ; j’ai demandé des devis pour les voiles. Je constate que les fabricants de voiles ne tiennent pas vraiment compte de la catégorie de bateau et de mon programme de navigation, ils prévoient d’utiliser des tissus au fort grammage (de 220 à 260 gr/m²) inadaptés à mon cas. Un fabricant de toile « Dimension Polyant » m’a bien conseillé, je vais donc demander la fabrication de voile selon ses recommandations, il s’agit de toile tissée Polyester «  Dacron » de 110 gr/m² finition moyenne : MT (teinture, imprégnation enduction)
La commande sera passée après prise de cotes sur le gréement en place.

·         Nouvelle construction de Maraudeur
Jean Louis m’informe qu’un autre maraudeur en polyester va être mis en fabrication par le chantier ACB de St Paul de Léon suivant les plans et moules de l’association. Son futur propriétaire souhaite modifier le roof (en forme de bulle) en s’inspirant de celui du maraudeur CI en sifflet qu’il trouve plus joli. J’en profite pour l’inviter à venir voir le résultat sur mon bateau ; ayant terminé la peinture de la coque je retournerai mon bateau dans peu de temps il sera alors possible d’observer le roof du CI.

samedi 21 octobre 2017

Avant peinture



·         Descente cabine
J’ai profité de mon passage estival en Bretagne pour m’approvisionner en accessoires inox,  la porte et le capot de descente sont donc terminées.


·         Hublots
Pour donner à l’ensemble une silhouette plus élégante je réalise des hublots étroits dans les côtés du roof. La chute de contreplaqué servira de gabarit pour la découpe des plaques en polycarbonate « Makrolon » de 5 mm d’épaisseur. Ces plaques seront placées dans une feuillure d’un profil en Té qui enserre le hublot, puis maintenues à l’intérieur par un méplat; c’est la méthode de pose du vitrage dans les fenêtres de nos maisons !
Je ne voulais pas voir les vis de fixation habituellement utilisées pour le vitrage des hublots.


·           Ligne de flottaison
Les travaux de peinture approchent, je procède au tracé de la ligne de flottaison avec un niveau laser. Ces niveaux se règlent seul à l’horizontal, ce qui permet de procédé à cette opération en plusieurs stations successives. C’est particulièrement efficace, d’autant plus que je n’ai pas de recul pour tracé un bord en une seule fois. Je l’ai même utilisé à l’extérieur du bâtiment au travers les fenêtres pour le coté bâbord !
Il m’a également été utile pour relever les cotes demandées par le constructeur du gréement. J’envisage de passer commande rapidement.


·         Sole métal
La sole inox, fabriquée en même temps que la quille, doit être posée avant peinture.
Le bateau étant placé sur chant je peux le faire facilement au moyen d’écrous noyés et collés à l’époxy. La fixation se fait par vis à tête fraisée, l’ensemble est donc démontable.
Le bateau placé dans cette position me permet de terminer les joints époxy du roof dans de bonnes conditions, car la réalisation de joints congés en plafond est particulièrement difficile. 


·         Remorque
Jean Louis m’a vendu la remorque de son dernier bateau, étant un peu faible pour son « Tabasco » elle fera très bien l’affaire pour mon « Maraudeur » J’ai fait le voyage à Chassal (c’est loin le jura) et y ai passé un agréable moment. Evidemment nous avons beaucoup échangé sur notre passion commune, j’en retiens plusieurs conseils en matière d’aération de la cabine et de gréement de voile d’avant, j’aurai l’occasion d’en reparler.

mercredi 6 septembre 2017

Programme d'été



·         Descente cabine

La porte d’accès à la cabine prévue initialement n’est pas très pratique ; comme je l’avais envisagé dès la réalisation du rouf j’ai construit un capot dans celui-ci. Il est réalisé en contreplaqué de 6 mm et la plaque supérieure est constituée de 2 plaques de 6 mm avec une forme bombée pour l’écoulement de l’eau. Il recouvre le cadre en bois de 3 cm au pourtour. La porte est réalisée en 2 parties, l’élément supérieur se rabat en basculant sur l’extérieur. Il reste à placer les charnières à piano et les serrures.


·         Lest

Le plomb mis à ma disposition par mes fidèles supporters est fondu en lingots, François a été le plus gros contributeur, merci.
Jean Louis m’avait conseillé de couler dans des moules à gâteaux métalliques, n’en ayant pas trouvé j’ai imaginé un moule en plâtre. Cela n’a pas été concluant, j’ai essayé le moule silicone de Colette ! le plomb liquide est tout de même plus chaud que la température du four de cuisine pour pâtisserie, il a tenu 2 fois. Finalement j’ai utilisé des moules de cuisine en aluminium, c’est la meilleur solution. Je dispose maintenant de 60 Kg de lingots de plomb. A compléter donc pour obtenir les 70 Kg minimum.


·         Et maintenant
La grosse crise d’urticaire est passée ! Ouf, mais je ne sais pas exactement ce qui l’a provoqué ; Bon, je prendrai tout de même plus de précautions pour le ponçage de l’intérieur de la cabine en particulier. En effet, il faut maintenant préparer les supports avant peinture.

jeudi 3 août 2017

Coque : la fin approche !

·         Ponts
Les panneaux de pont avant et latéraux attendent depuis quelques mois je peux maintenant les coller ainsi que les bauquières et listons usinés le mois dernier. Au préalable il a fallu remplir les caissons de flottabilité avec des panneaux de polystyrène et de la mousse expansive en bombe. 

La baille à mouillage est réalisée, l’évacuation de l’eau se fait par un tuyau de cuivre qui traverse le bordé. Elle n’était pas prévue et a réduit le volume du caisson de flottabilité avant. Pour y remédier j’ai dû créer deux caissons supplémentaires dans les parois latérales du cockpit,  gagnant ainsi environ 20 litres.


·         Roof
Il repose sur une structure faite de lisses cintrées suivant les plans de l’architecte; à noter quelques réservations inutilisées dans les cloisons.
J’ai placé 2 lisses supplémentaires en vue de renforcer les panneaux de coté qui recevront les hublots.

            Présentation des bordés en contreplaqué sur l’ossature en vue de leurs « couture » puis collage entre eux avant dépose de l’ensemble. J’ai ainsi expérimenté la technique du « cousu-collé » souvent mentionnée dans le cadre de la construction de bateau en contreplaqué moulé.

  

            J’ai ensuite stratifié l’ensemble de la face intérieure avant le collage définitif sur la structure.
            En vue d’améliorer le confort de la descente dans la cabine je décide de réaliser un panneau amovible sur le roof ; j’ai donc renforcé la structure de celui-ci en vue de sa découpe ultérieure.






·         Et maintenant
Je prépare le panneau de descente et la porte de la cabine avant de poser l’emplanture du mat et de stratifier l’ensemble ponts + roof.
Mais je vais faire une pause dans mes travaux car ma peau n’apprécie pas soit : les UV, la chaleur ou les poussières de bois ou de résine époxy et je fais une grosse crise d’urticaire !!