vendredi 30 juin 2017

acte 4 - intérieur du maraudeur




·         cockpit

Après avoir réalisé tous les joints congés entre, cloisons, lisses de bordé, charpente axiale et la coque il est nécessaire de compléter l’ossature avec d’autres tasseaux supports de plancher et ponts. Je peux maintenant présenter les panneaux de pont et de cockpit, je prends réellement « contact » avec le bateau. J’en perçois les dimensions et l’espace que représentent le cockpit et la cabine. Mais avant le collage de ces panneaux il reste beaucoup de travail.


Je trouve le plancher du cockpit trop souple : je décide de placer 2 renforts longitudinaux supplémentaires.

La présentation des côtés du cockpit m’a permis de voir les volumes latéraux entre bordés et les côtés. Je place des panneaux de fond pour créer des volumes de rangement supplémentaires accessibles par les trappes étanches.

Contrairement au dossier de l’architecte et avec l’avis de Jean Louis j’ai remplacé les vide-vite de vidage du cockpit  par un tuyau PVC avec trou dans le plancher à l’axe du bateau. Ce tuyau sort dans le tableau à quelques cm au-dessus de la ligne de flottaison.
J’ai également créé un point bas dans le plancher d’où part l’évacuation.
Jean Louis m’a signalé qu’il aurait été préférable de placer 2 tuyaux avec sortie dans le tableau de part et d’autre du gouvernail pour éviter la zone de turbulence à proximité de celui-ci et de profiter de la gite pour l’évacuation; j’espère que mon choix ne me posera pas de problème à l’usage.


J’ai posé des renforts sur le tableau pour la fixation des aiguillots de gouvernail et une éventuelle dame de nage pour la godille (demande expresse de Thomas) et construit  la tourelle d’écoute de grand-voile, qui sert aussi de cale pied.

·         Ponts

En vue de la pose des éléments de pont, j’ai réalisé les bauquières (pièces de bois fixées à l’extérieur de la partie haute de la coque, elles reçoivent le pont à la périphérie, elles seront ensuite doublées par le liston) Pour cela : découpe, profilage  et assemblage en bout de 3 pièces de bois. Elles mesurent 5,50 m de longueur. Cette fois je n’ai pas besoin de m’installer dans le salon pour les scarfs, il fait assez chaud pour le faire dans l’atelier.

J’ai pratiquement épuisé mon stock de bois exotique en provenance de mes anciennes menuiseries !


Pour le liston j’ai acheté des planches de bois exotique brut de sciage. Leur délignage à la scie circulaire et rabotage n’a pas posé de problème bien que je ne dispose pas de servantes pour des pièces de près de 3 m de long.
Le profil de ces bois a été réalisé à la dégau-rabot puis à la défonceuse. 

Comme je n’ai pas de système d’aspiration efficace, mon atelier est dans la poussière et moi avec.     (Ah si j’avais un « cyclone » comme François !!)


Je prévois une baille à mouillage, je ne sais pas encore comment évacuer l’eau, je n’ai pas envie de faire un trou dans la coque.



·         Cabine

J’ai procédé à l’ajustage des panneaux de plancher et les ai présentés. Il n’est pas prévu de les fixer ! Que se passerait-il en cas de chavirage ? bien sûr ils permettent l’accès à des espaces de rangement au-dessous mais je pense que leur fixation facilement démontable serait judicieuse ; à étudier.

Pour la pose du piton de remorquage, je n’ai pas trouvé de cadènes de Ǿ  5 comportant des tiges filetées assez longues pour traverser la charpente, il a fallu les rallonger en utilisant des écrous longs et des éléments supplémentaires.


·         Peinture

Bien qu’ayant imprégné à l’époxy toutes les pièces de contreplaqué, je réalise une couche d’apprêt supplémentaire ; j’ai commandé de la peinture d’apprêt grise, c’est plutôt bleu « fadasse »
Évidemment ce n’est pas la couleur définitive.
Je me suis rendu compte que j’avais oublié l’imprégnation intérieure des bordés de quille, cela ne va pas être facile de peindre ces parties très peu accessibles. Pourtant il le faut.


 
Et maintenant,

Je suis à la recherche de mon fournisseur de gréement et de voiles. Ce n’est pas aussi simple que je le pensais. Certains professionnels ne répondent pas, même relancés !
D’autres font des devis sans description suffisante. Etonnant.
Je m’interroge aussi sur le système d’écoute de GV : pantoire, rails à l’avant ou à l’arrière du cockpit ?
J’en suis à 400 heures de travail en 10 mois.

J’ai publié une 1 ère vidéo sur YouTube, faire recherche : «maraudeur ci d’Etienne»

jeudi 1 juin 2017

retournement


  • Retournement de la coque


Je ne pouvais pas attendre la plaque inox de protection de la quille pour procéder au retournement, je ferai ça plus tard. Mon système de sangles accrochées à la charpente de l’atelier a bien fonctionné ; il fallait tout de même des bras supplémentaires Vincent et Anne y ont pourvu.
Après avoir installé des supports pour recevoir les sangles, le retournement c’est déroulé sans difficulté.
Je dois reconnaitre que j’ai particulièrement apprécié de voir mon Maraudeur dans le bon sens, il a fière allure.



  • Démontage du « chantier »


Cette opération n’a pas posé les problèmes que je redoutai au début de la construction, la poutre après avoir été soulevée de quelques cms pour permettre la dépose des supports de cloison est sortie par l’arrière comme prévu sans trop d’effort.
Il a fallu découper le support N° 8 qui ne pouvait pas être dégagé car il buttait sur la cloison qu’il maintenait.
Je dispose maintenant d’un « chantier » qui est prêt à être réutilisé ; avis aux amateurs.


  • Collage et joints congés


Tous les assemblages doivent maintenant être consolidés. Il s’agit de compléter le collage par des joints congés en mastic époxy, c’est un travail long et fastidieux. Il n’est pas aisé de faire des congés dans la cabine les espaces sont faibles et les raccords entre pièces sont nombreux.
De plus c’est consommateur de seringues, de gants et de vêtements. L’époxy ça colle bien les pièces en contreplaqué mais aussi les vêtements !
Vient ensuite le ponçage, pas vraiment passionnant non plus, j’ai fait cela à la ponceuse vibrante, parfois à la Dremel et souvent à la main.

  • Dérive et sous face de quille Inox


Ça y est je les ai reçus, j’ai un peu peiné à trouver le fournisseur de ces pièces en Inox, mais on trouve tout sur le Web : le site « usineur.fr » m’a mis en relation avec un « métallo » de Martigues spécialisé dans l’inox ; cela a été un peu plus long qu’annoncé mais 4 semaines après la commande (et le règlement) j’ai reçu mon colis, un peu encombrant et lourd pour La Poste.